Les sols épuisés

Il arrive de croiser un chagrin,
Assumé ou découvert,
Pareil à un mauvais grain,
Germant en plein hiver.

Ses sillons profonds
Accentuent la blessure
Et l’âme se morfond
Folle d’usure.

La question se pose alors
Du devenir des aurores.

Est-ce l’affaire d’une récolte
Un semis que l’on regrette ?
Ou bien la fin désinvolte
D’une vie sans faîte ?

Travailler la terre
Reste le meilleur remède
Tandis que la lune éclaire
Un appel à l’aide.

Airelle

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