À dieu vat est une locution que l’on entend parfois mais qui n’est pas toujours bien écrite… Empruntée à la langue des marins, elle signifie (grosso merdo) à la grâce de Dieu et plus précisément :
Ce qui pouvait être fait a été fait et à présent, l’avenir est entre les mains de Dieu (ou ne dépend plus que de la chance).
L’expression donnait à l’origine le signal d’une manœuvre particulièrement dangereuse, dont l’échec pouvait faire couler le bâtiment. D’où la recommandation suprême à Dieu, exprimée au subjonctif de souhait (vat).
Je le disais au début, l’orthographe et la prononciation de cette locution font souvent l’objet d’interrogations. À vrai dire, Il existe plusieurs graphies possibles et correctes de cette locutio ; À Dieu vat est la plus courante, mais on trouve également l’une ou l’autre des graphies suivantes : Adieu va, À-Dieu-vat, à-Dieu-va, à Dieu vat.
La prononciation varie aussi. En général, le t final de vat se prononce. Toutefois, la prononciation sans t est également correcte à condition d’être accompagnée d’un nuage de lait.
En espérant avoir fait la lumière sur toute cette affaire, je vous dis :
à plus tard… au plus tôt !
Rémi L.
Source : ma grand-mère Paulette