Archives mensuelles : avril 2017

Les petites pépites d’avril 2017

« D’avril les ondées, font les fleurs de mai. »

Les cloches de Pâques, dans leur tintamarre, ont colporté quelques sons en fanfare !

Si ce sont davantage les albums qui vous intéressent, voilà les galettes (re)découvertes au cours d’avril 2017 et pour lesquelles vous avez ma bénédiction :

  • Grails– Chalice Hymnal (2017)
  • Tash SultanaNotion [EP] (2016)
  • MonophonicsSound of Sinning (2017)
  • LhasaLhasa (2009)

À table !

Et vous, qu’avez-vous écouté ce mois-ci ?

Rémi L.

Journal de bord – Le métier de rédacteur des débats

Depuis un gros mois, votre humble serviteur et rédacteur freelance a une nouvelle activité : la rédaction des débats. Métier méconnu, celui-ci est pourtant au cœur de la vie économique et sociale du pays.

Qu’est-ce que quoi ?

Le métier de rédacteur des débats consiste à rédiger pour le compte de tiers des documents efficaces retraçant fidèlement l’essentiel des échanges entre les participants à une réunion professionnelle, quelle que soit sa nature et quel que soit le secteur. Les délais de remise des documents sont généralement assez courts. C’est donc un métier dans lequel il convient d’être organisé et efficace.

La majeure partie de l’activité consiste en la rédaction de synthèses des débats. Si le compte rendu intégral est encore demandé dans certains cas, de nombreuses entreprises optent pour des documents synthétiques, plus rapides à lire et permettant d’accéder plus facilement aux informations les plus importantes.

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Design d’Interactions #19 – Reconnaissance et réminiscence

Régulièrement, je mets en avant certains principes et thématiques en rapport avec le design d’interactions. Il se peut que cette fiche soit amenée à évoluer, au fur et à mesure de mon apprentissage et de l’évolution de ma sensibilité. 

Qu’est-ce que la lisibilité en Design d’Interactions (IxD) ?

Il s’agit du degré de compréhensibilité d’un texte (prose) en fonction de la complexité des mots et des phrases.

Définition et modalités

La lisibilité est déterminée par des facteurs tels que la longueur et la familiarité des mots, la longueur des phrases et le nombre de propositions et de syllabes dans une phrase. Elle est rarement prise en compte par les designers, soit parce qu’ils n’y sont pas sensibles ou ne sont pas conscients de son importance, soit parce qu’ils pensent, comme la plupart des gens, que des informations complexes nécessitent une présentation complexe. En réalité, les informations complexes ont besoin de la présentation la plus simple possible pour mettre davantage l’accent sur le fond que la forme.

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Design d’Interactions #18 – L’organisation en couches

Régulièrement, je mets en avant certains principes et thématiques en rapport avec le design d’interactions. Il se peut que cette fiche soit amenée à évoluer, au fur et à mesure de mon apprentissage et de l’évolution de ma sensibilité. 

Qu’est-ce que l’organisation en couches en Design d’Interactions (IxD) ?

L’organisation des informations en groupes connectés entre eux permet de gérer leur complexité et de renforcer leurs relations.

Définition

Ce procédé consiste à créer des groupes d’informations liés entre eux, puis à présenter ou à rendre accessibles uniquement certains groupes à un moment donné. Il est essentiellement utilisé pour gérer la complexité, mais il peut également servir à renforcer les relations qui existent au sein des informations. Une organisation en couches peut être bidimensionnelle ou tridimensionnelle.

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Design d’Interactions #15 – La révélation progressive

Régulièrement, je mets en avant certains principes et thématiques en rapport avec le design d’interactions. Il se peut que cette fiche soit amenée à évoluer, au fur et à mesure de mon apprentissage et de l’évolution de ma sensibilité. 

Qu’est-ce que la révélation progressive en Design d’Interactions (IxD) ?

Il s’agit d’une stratégie de gestion des informations complexes qui consiste à ne présenter que les éléments nécessaires ou demandés. 

Présentation et caractéristiques

La technique de révélation progressive suppose une répartition des informations en plusieurs couches qui permet de ne présenter ponctuellement que les couches pertinentes. Elle est utilisée dans tous les domaines où il convient d’éviter une surcharge d’informations : interfaces utilisateurs des programmes informatiques, notices d’utilisation, conception d’espaces physiques…

La révélation progressive permet de concevoir des affichages sobres et de guider les utilisateurs parmi des informations complexes pour qu’ils ne se sentent jamais perdus. Par exemple, les options rarement utilisées d’un logiciel sont souvent masquées dans les boîtes de dialogue, mais peuvent être affichées via un bouton Plus d’options. Ainsi, les utilisateurs qui n’ont pas besoin de ces options ne les voient jamais, mais ils peuvent y accéder facilement si nécessaire.

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Rédaction professionnelle #10 – La féminisation (2/3) – les termes génériques et tournures neutres

La féminisation du discours vise à donner une place tangible aux femmes dans l’espace public. Cette féminisation peut se faire de trois manières :

  • L’écriture des deux formes, masculine et féminine, tout au long du texte ;
  • L’emploi de termes génériques et de tournures neutres ;
  • La formation d’un féminin selon les règles de formation du français.

Dans cet article, nous allons développer la deuxième manière, à savoir le recours aux termes génériques et aux tournures neutres.

Si le rédacteur ne souhaite pas utiliser les formes des deux genres, il peut avoir recours à un autre procédé, que certains ont appelé « neutralisation du discours ». Ce procédé consiste en l’emploi de termes génériques et de tournures neutres. Il permet d’éviter les répétitions et peut être utilisé en alternance avec l’écriture des deux formes.

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Question de langue #29 – « leur » et « leurs »

L’hésitation

Comme souvent pour gonfler les fins de mois, vous êtes dialoguiste pour les westerns se déroulant non loin de chez vous. Après une série de répliques phénoménales, voici venue la réplique qui tue  :

« Offre-leur / leurs du jus d’cactus Charles MacPrud’homme. »

Plus que satisfait de votre travail, vous envoyez votre travail sans le relire, laissant cette odieuse dichotomie vous faire perdre votre travail d’intermittent.

Peu importe, il reste tant d’animes coréens à sous-titrer.

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Design d’Interactions #13 – L’effet d’expectation

Régulièrement, je mets en avant certains principes et thématiques en rapport avec le design d’interactions. Il se peut que cette fiche soit amenée à évoluer, au fur et à mesure de mon apprentissage et de l’évolution de ma sensibilité. 

Qu’est-ce que l’effet d’expectation en Design d’Interactions (IxD) ?

Il s’agit du phénomène dans lequel la perception et le comportement changent sous l’effet d’attentes du sujet ou d’autres personnes.

Quelques exemples

L’effet d’expectation désigne les manières dont les attentes ou expectations affectent la perception et le comportement. En général, quand une personne a conscience de l’issue probable ou désirée d’une action, ses perceptions et son comportement changent légèrement. Voici quelques exemples de ce phénomènes :

  • Effet de halo : un employeur va juger la travail d’un employé meilleur que celui d’un autre parce qu’il a une impression globale positive de cet employé.
  • Effet Hawthorne : les employés sont plus productifs s’ils croient que les aménagements de leur environnement vont améliorer leur productivité.
  • Effet Pygmalion : les étudiants réussissent plus ou moins bien en fonction des attentes de leurs professeurs.
  • Effet placebo : les patients ressentent les effets d’un traitement en fonction de leur confiance dans l’efficacité de ce traitement.
  • Effet Rosenthal : les professeurs traient leurs élèves différemment en fonction des résultats qu’ils en attendent.
  • Caractéristiques de la demande : les sujets participant à une expérience ou à une enquête agissent et répondent en fonction des attentes qu’ils prêtent à la personne qui dirige l’expérience ou qui pose les questions.

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Expression Express #02 – « à l’envie » et « à l’envi »

L’expression « à l’envi » (sans e final) a le sens de « à qui mieux mieux » et n’a rien à voir avec l’envie ou la jalousie. Notons qu’on peut la retirer sans nuire à la cohérence de la phrase.

  • Pour nous séduire, les publicitaires recourent à l’envià la sexualisation des animaux.
  • À la cour, il était de règle pour tous de flatter à l’envi le vénéré roi.
  • Jamais je n’ai pu résister à l’envie de séquestrer mes deux petites sœurs.

Pour accompagner ce (rapide) constat, je vous laisse avec une citation (espiègle) de Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe :

« L’étymologie souligne – à l’envi ? – ce qui sépare ces deux homonymes, trop souvent confondus. Alors que notre populaire « envie » descend du verbe latin invidere, (« regarder d’un œil malveillant », d’où l’idée de jalousie susdite), le littéraire « envi » est né, lui, d’invitare (« provoquer au jeu »). C’est cette idée de défi qui est à l’origine de l’émulation, de la rivalité constructive que connote la locution. Mieux vaut d’ailleurs, pour cette raison, la réserver à un sujet au pluriel, au contraire de ce que, par provocation, je fis un peu plus haut… »

En espérant avoir fait la lumière sur toute cette affaire, je vous dis :
à plus tard… au plus tôt !

Rémi L.

Source : FondEtForme